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Huit jours, davantage si les circonstances l’imposent. La durée du déplacement de Manuel Valls, attendu samedi 22 février en Nouvelle-Calédonie, en dit long sur l’enjeu qui entoure sa première visite dans l’archipel en tant que ministre des Outre-Mer. Celui qui avait déjà eu à piloter le dossier calédonien depuis Matignon, entre 2014 et 2016, est aujourd’hui confronté à un défi de taille : amener les indépendantistes et les loyalistes, profondément divisés depuis les émeutes qui ont secoué le Caillou en mai 2024, à trouver un accord politique pour sortir le territoire de la crise économique, sociale et institutionnelle.
Neuf mois après l’insurrection, ce temps accordé à la Nouvelle-Calédonie reflète également un changement de méthode adopté par l’Etat. Plus question d’imposer des échéances aux responsables calédoniens. Leur incapacité à trouver un accord, début 2024, avait conduit le gouvernement français à porter
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