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«Certains s’imaginent qu’on est comme Ben Laden, mais en réalité on est juste des types normaux !» Cette phrase, Emad Mujalled l’a prononcée en 2008 devant les caméras de la chaîne américaine CNN qui, en introduction d’un reportage, proclamait : «L’Arabie Saoudite est en train de changer !» Quinze ans plus tard, on retrouve le leader du groupe de death metal mélodique Wasted Land au festival XP Music Futures. Gourde de thé à la main et bandana dans ses cheveux aussi hirsutes que sa barbe poivre et sel, Emad Mujalled attend de se produire avec son groupe à l’occasion d’une soirée 100 % metal organisée par Heavy Arabia, le tout premier promoteur du genre à l’échelle nationale. Un événement qui n’est plus si surprenant dans un pays où le programme Vision 2030 est censé préparer l’après-pétrole en investissant massivement dans des domaines divers et variés, dont la culture.
«On a commencé à faire de la musique en 2004. Ce n’était pas simple à l’époque, il fallait se cacher pour jouer», se souvient le vétéran Emad Mujalled, initié dès les années 1980 à des groupes comme Scorpions et Metallica par des cassettes que lui rapportait d
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