:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/XE3PPH45NRFPDIXEUBXCD2N44M.jpg)
«Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers !» A Paris, place de la République ce samedi 22 février, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour faire front contre le fascisme. Ce rassemblement se tient six jours après l’agression à l’arme blanche d’un homme membre du collectif Young Struggle, qui se présente comme une «organisation de jeunesse socialiste», devant une association culturelle turque. Six membres de l’ultradroite ont été mis en examen.
«Paris, Paris, Antifa !», «Nous sommes tous antifascistes», ont scandé les manifestants réunis place de la République. Un drapeau rouge «No pasaran» a été accroché sur un flanc de la statue, au centre de l’emblématique place.
Dimanche dernier, vers 17h30, «une vingtaine de personnes» appartenant à la mouvance d’ultradroite, «cagoulées et munies de tessons de bouteille» selon la préfecture de police, avaient «pénétré dans la cour d’un immeuble où se situe une association culturelle de travailleurs immigrés de Turquie», dans le 10e arrondissement de Paris, et avaient «agressé une personne avant de prendre la fuite».
Six jeunes hommes avaient été interpellés à la suite de cette agression et mis en examen, notamment pour violences volontaires aggravées. L’un d’entre eux, qui avait du sang sur ses vêtements et qui a reconnu sa participation, a été écroué.
«Partout l’extrême droite se répand, encouragée par les saluts nazis de Elon Musk et Steve Bannon», a déclaré face aux manifestants la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot. «On est là car on a été attaqué, on est là pour montrer que Paris n’est pas à eux. On continuera la lutte antifasciste et révolutionnaire», a lancé au micro, juché sur une camionnette statique, un leader de Young Struggle, avant de faire siffler le nom du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui avait renvoyé dos à dos extrême droite et extrême gauche après les faits.
Leave a Comment