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Depuis plusieurs semaines et les enquêtes publiées par Mediapart, François Bayrou n’en finit plus de s’embourber dans ce qu’on appelle désormais l’affaire Notre-Dame-de-Bétharram, du nom de cet institut catholique dont l’extrême sévérité était localement de notoriété publique depuis des lustres et qui se trouve au cœur d’une gigantesque affaire de violences physiques, morales et sexuelles dont un grand nombre d’élèves auraient été victimes entre les années 1950 et 2010.
Qu’en savait l’actuel Premier ministre, qui semble déployer plus d’énergie à dénigrer les enquêtes de presse et la parole d’une lanceuse d’alerte pour que ce dossier ne devienne une affaire Bayrou plutôt, qu’à prendre la mesure de ce dossier tentaculaire qui interroge largement l’action de l’Etat durant toutes ces années ? S’il se retrouve à ce point au centre des questionnements, ce n’est pas tant parce qu’il est actuellement le chef du gouvernement, mais parce qu’il est un baron local depuis des décennies, qu’il était ministre de l’Education nationale au moment du
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