Election américaine 2024 : Le torrent d’insultes de Trump, le rap d’Obama… Le récap de la présidentielle

Les yeux tournés vers la Maison-Blanche, avec le décompte qui s’égrène. Dans moins de deux semaines, le 5 novembre, les électeurs vont devoir choisir qui envoyer à Washington pour succéder à Joe Biden. Ce sera un ex-président – Donald Trump – ou une vice-présidente – Kamala Harris.

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L’attaque du jour

Les attaques se répètent, et la violence ne faiblit pas. Après avoir qualifié Kamala Harris de « déficiente mentale » fin septembre, ou encore de « vice-présidente de merde » samedi dernier, Donald Trump a remis le couvert mardi. A Miami, devant des membres de la communauté latino, ou plus tard à Greensboro, en Caroline du Nord, le républicain a pioché dans son sac à outrance : « stupide » « lente », ayant un « faible QI », « A-t-elle bu ? Est-elle droguée ? »… Mais aussi « lente » (« lazy »), un mot particulièrement sensible aux Etats-Unis de par sa connotation raciste.

Interviewée sur NBC mardi soir, Kamala Harris n’a pas été dans ce registre mais a prévenu son adversaire. Elle se tient « prête », avec son équipe, à faire face à Donald Trump s’il tente de renverser le résultat de l’élection le 5 novembre.

La punchline inattendue

« Si vous consommez du divertissement pour adultes, allez voter ! » »

Craignant d’être muselée par les ultraconservateurs à l’issue de la présidentielle, l’industrie du porno fait entendre sa voix. Elle diffuse donc des messages électoraux juste avant le visionnage de vidéos X. Moralité : il n’y a jamais de mauvais moment pour parler politique.

Les questions qui fâchent

Kamala Harris avait déjà été critiquée par le passé pour sa propension à arranger les débats à son avantage. Rebelote cette semaine au cours d’un « town hall » – une réunion publique – dans le Michigan. Alors qu’une personne de l’assistance s’intéressait aux questions posées à la candidate démocrate, la journaliste Maria Shriver, qui animait l’événement, a répondu que ces dernières étaient « prédéterminées ».

Du pain béni pour les partisans de Donald Trump, ravis de critiquer ce manque de spontanéité de la vice-présidente.

Le chiffre qui fait peur

Selon une enquête de l’Association américaine de psychologie publiée cette semaine, plus de deux Américains sur trois (69 %) voient l’élection présidentielle comme une source de stress majeure. Autre enseignement qui montre la fracture profonde du pays : une personne interrogée sur deux indique ne pas pouvoir être en couple avec quelqu’un ne partageant pas ses idées politiques.

Le point sondages

Le 23 août, Kamala Harris distançait de 3,7 points Donald Trump dans les intentions de vote au niveau national, selon le Projet538 d’ABC News. Il s’agissait d’un plus haut qui ne cesse de fondre. Au dernier pointage mardi, cet écart était d’1,7 point.

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Le flow qui envoie

Vous appréciez Barack Obama ? Vous aimez Eminem ? Vous adorez sa chanson Lose yourself ? Alors vous allez passer un bon moment en regardant l’ancien président reprendre ce hit à sa sauce en plein meeting de soutien à Kamala Harris, mardi soir. Meeting auquel le rappeur a lui aussi participé.

Le programme des prochaines heures

Dans les prochaines heures, Donald Trump sera en Géorgie, auprès des habitants de Zebulon puis de Duluth.

Kamala Harris sera quant à elle à Aston, en Pennsylvanie, un autre swing state. Elle répondra aux questions des électeurs en direct sur CNN.

20 Minutes