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Un film japonais. Réalisé par un Singapourien. Avec Catherine Deneuve. Dans lequel elle prend une cuite au saké. Puis meurt. Et devient un fantôme. On en a vu crier à l’univers sans pareil ou au délire halluciné pour moins que ça. Catherine Deneuve, donc, dans le rôle de Claire Emery, chanteuse qui a connu la gloire dans les années 60 et effectue une dernière tournée au Japon où elle est restée ultrapopulaire. A bout de tout – elle a vu mourir sa fille, vient d’euthanasier son chien souffrant et tous ses amis sont au cimetière –, elle décide, après un concert, d’en finir avec une ultime murge au comptoir d’un bar et voilà que son esprit se retrouve à errer dans les rues de Tokyo, en compagnie de Yuzo, un de ses plus grands fans, décédé lui-même quelques jours plus tôt. Les deux vont suivre ensemble les pérégrinations de Hayato, le fils de Yuzo, bien vivant lui, mais en train de dangereusement lâcher la rampe – réalisateur d’un anime culte il y a vingt ans, il dilapide son talent dans des séries pour enfants et s’abîme dans la boisson.
Dixième long métrage d’Eric Khoo (Be With Me, Tatsumi, la Saveur des ramen…) Yokai, le monde des esprits se présente sous un jour un r
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