Une pétition pour déchoir Elon Musk de sa nationalité canadienne recueille plus de 230 000 signatures

Une pétition pour déchoir Elon Musk de sa nationalité canadienne recueille plus de 230 000 signatures

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Ils veulent qu’Elon Musk prenne son trou ou décrisse de leur pays. Au Canada, une pétition pour demander de déchoir de sa nationalité l’homme le plus riche du monde a recueilli plus de 230 000 signatures, ce mardi 25 février. L’entrepreneur s’est attiré l’ire de ses compatriotes – car oui, il a la nationalité canadienne – du fait de son alliance avec Donald Trump. En particulier, les multiples menaces de conquête du président américain, qui souhaite faire de son voisin le 51e état des Etats-Unis, ne passent pas. Sa tendance à qualifier le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau de «gouverneur», non plus.

Déposée le 20 février auprès de la Chambre des communes, la pétition a été initiée par une habitante de Colombie-Britannique prénommée Qualia Reed et est soutenue par le député néo-démocrate Charlie Angus. Comme le rapporte le Guardian, elle dénonce un engagement du milliardaire «dans des activités qui vont à l’encontre de l’intérêt national du Canada» et blâme un «membre d’un gouvernement étranger qui tente d’effacer la souveraineté canadienne». Depuis l’élection du Républicain, Elon Musk a pris la tête d’un «département de l’efficacité gouvernementale» (Doge) censé liquider l’Etat fédéral américain.

Bien qu’il soit né en Afrique du Sud, le PDG de Tesla et propriétaire de X a hérité de la nationalité canadienne par sa mère, Maye Musk. Cette mannequin et diététicienne est originaire de la ville de Regina, située au sud du pays. L’entrepreneur dispose également de la nationalité américaine depuis 2002.

En règle générale, les pétitions comme celles de Qualia Reed nécessitent un minimum de 500 signatures pour être présentées à la Chambre des communes et obtenir une réponse officielle. Le cap est donc franchi haut la main. Fraude, fausse déclaration, rétention intentionnelle d’informations dans une demande d’immigration… En droit canadien, plusieurs motifs peuvent amener une nationalité à être révoquée. Le travail de la Chambre, est censé redémarrer le 24 mars. Il pourrait toutefois être repoussé par l’organisation d’élections générales avant le retour des parlementaires.

Libération

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