«Il faut choisir quel féminisme on défend» : les Ecologistes encore secoués par l’affaire Bayou

«Il faut choisir quel féminisme on défend» : les Ecologistes encore secoués par l’affaire Bayou

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Quels mots choisir après trois ans de souffrances ? Comment clore l’affaire Julien Bayou, ancien secrétaire national des Ecologistes tout juste innocenté par la justice après des accusations de harcèlement moral et d’abus de faiblesse par son ancienne compagne ? Le parti vert flottait encore, mardi 25 février, entre ceux qui continuent de voir dans son ancien dirigeant un symbole de la domination masculine, et ceux qui dénoncent une «non-affaire» révélatrice des excès du combat féministe quand il tombe dans l’arbitraire.

Interrogée à ce sujet mardi matin sur France Info, Marine Tondelier, qui a succédé à Bayou à la tête du parti, a persisté dans une tentative de synthèse qui provoque des crispations des deux côtés. «Dans toutes les révolutions, il y a deux écueils : renoncer, nous le refusons, et l’arbitraire, que nous refusons aussi», a-t-elle affirmé. Tout en exprimant des «regrets» et en affirmant que Julien Bayou n’était «pas coupable», la cheffe de parti n’a pas prononcé le mot «innocent» ni présenté d’excuses, comme beaucoup l’attendaient. «Elle ne répond pas à mes trois attentes, ce qui me conduit à démissionner», affirme Hélène Hardy, membre du bureau exécutif du parti, qui a quitté ses fonctions samedi pour dénoncer l’

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