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Le dossier, vidé de sa dimension humaine, a été réduit à des chiffres. «630 000 euros pour le matériel, et environ 400 000 pour la marque», a confirmé le mandataire judiciaire, maître Nicolas Flesch. L’histoire de caddie, l’iconique entreprise de fabrication de chariots de supermarché, finit en ligne comptable. «C’est du passé maintenant», tranche Kazim Arziman, ex-délégué FO au CSE de l’usine de Dettwiller, en Alsace.
Le mardi 25 février 2025, à la suite de la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise l’été dernier, le tribunal de commerce de Saverne, qui n’a pas retenu l’offre qui envisageait une reprise industrielle du site avec l’embauche d’une quarantaine de personnes, a validé deux offres distinctes. Elles viennent sceller le sort de Caddie qui employait encore cet été 110 salariés. Le matériel industriel – l’usine, les chaînes de production, les machines et les métaux encore en possession du site – est récupéré par un groupement composé du Polonais Damix et de Walter & Fils, une société de gestion de fonds basée à Bischwiller. Coût total de l’acquisition : 630 000 euros. Au téléphone, Cédric Walter, détenteur de Walter & Fils, précise qu’il achète uniquement «l’unité de zingage» pour «un réemploi en sous-traitance, parce qu’il y a des besoins dans la zone». Celui qui possède en parallèle une entreprise de tôlerie ne compte pas déplacer la chaîne. De son côté, la direction de Damix confirme à Libération le rapatriement du
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