:quality(70):focal(2925x3600:2935x3610)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/BAZHEBIO7ZE3DKFJQYHJJLCIK4.jpg)
Le coup de massue a eu lieu le 13 juin près de Bari, dans le sud de l’Italie. En marge du sommet du G7, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, reçoit tour à tour les dirigeants dans une élégante résidence à l’architecture traditionnelle en pierres blanches, typique de la région des Pouilles. Emmanuel Macron, qui vient tout juste d’annoncer la dissolution de l’Assemblée nationale après sa déroute aux élections européennes, fait partie des invités.
«Il pensait – de bonne foi – qu’il pouvait compter sur les voix des Français originaires du Maroc et de l’Algérie pour, à l’issue du scrutin législatif, former une alliance centriste lui permettant de poursuivre sa politique. Il m’a alors annoncé qu’il allait faire un geste pour reconnaître la “marocanité” du Sahara occidental, ce que nous savions déjà», a raconté Abdelmadjid Tebboune dans un long entretien à l’Opinion publié le 2 février. Le locataire du palais d’El-Mouradia le met en garde : «Vous faites une grave erreur ! Vous n’allez rien gagner et vous allez nous perdre.»
Il n’aura fallu que quelques semaines
Leave a Comment