«Paul Watson, doit rester en détention jusqu’au 13 novembre 2024 », a déclaré la police du Groenland, ce mercredi, dans un communiqué publié sur son site Internet. Le créateur de la « Fondation Captain Paul Watson » et militant de l’ONG Sea Shepherd France comparaissait une nouvelle fois devant le tribunal du Groenland, lequel devait statuer sur un désormais confirmé maintien en détention provisoire dans l’attente d’une éventuelle extradition vers le Japon.
« On sort de l’audience, Paul reprend trois semaines de prison », a pour sa part commenté sur X Lamia Essemlali, présidente de l’ONG. « Une boule dans la gorge […] mais plus déterminée que jamais à sortir Paul de ce piège indigne qui jette le discrédit sur le système judiciaire », a-t-elle ajouté.
Un appel devant la Haute Cour du Groenland
Selon la police locale, le tribunal de Nuuk a décidé de ce maintien de Paul Watson en détention « afin de garantir sa présence dans le cadre d’une décision sur la question de l’extradition ». Cette même source précisant que le prévenu « a fait appel de la décision devant la Haute Cour du Groenland, qui tranchera ensuite la question ».
Rappelons que Paul Watson, militant écologiste americano-canadien, avait été arrêté le 21 juillet dernier par la police danoise en application d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon. Les autorités nippones l’accusent d’être responsable de dommages sur un baleinier japonais et d’avoir blessé un marin de ce même navire en 2010, dans l’océan Antarctique.
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