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Le président du tribunal correctionnel de Marseille a l’air bien embarrassé. Les deux hommes grisonnants, aux casiers immaculés, qui se font tout petits ce jeudi 27 février face à lui à la barre, n’ont pas vraiment le CV habituel de ses audiences. Vasile Heresanu, 48 ans, docteur en physique des matériaux, travaille au sein du Centre interdisciplinaire de nanoscience de Marseille. Georges Sitja, 59 ans, officie dans la même structure du CNRS comme chercheur en nanosciences. Sa thèse, soutenue en 1993, porte sur l’«étude de la transition de la régularité vers le chaos vibrationnel dans la molécule CS2», mais il s’applique aussi à vulgariser sa discipline à travers des conférences-expériences. Devant les juges, il se souvient d’ailleurs qu’il y a plusieurs années déjà, pour des écoliers en visite-découverte dans le labo, il avait fait l’expérience de mettre de l’azote liquide dans une bouteille en plastique pour provoquer une petite explosion.
C’est ce même type de détonation qui a retenti lundi au petit matin dans les jardins du consulat de Russie à Marseille, qui leur vaut d’être jugés pour «tentative de dégradation ou détérioration du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes» et «fabrication non au
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