Mike McCormack : «McGahern, Pynchon, Ballard… Je suis un enfant de leur amour»

Mike McCormack : «McGahern, Pynchon, Ballard… Je suis un enfant de leur amour»

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Nealon rentre chez lui après des années passées à l’ombre. A peine rentré, son portable sonne. Il aimerait que ce soit sa femme, c’est un inconnu qui le poursuit de ses appels. Qui semble même l’espionner. «Ne reste pas assis dans le noir comme ça», lui dit-il. La bienveillance couve une menace. Après l’exceptionnel D’os et de lumière (Grasset, 2019), dans lequel un homme méditait sur son existence, la Nuée des âmes, au titre toujours étrangement éthéré, tourne aussi autour de l’univers et du destin d’un narrateur. Là où le premier irradiait, celui-ci parle d’obscurité et de perte. On pourrait croire à un cauchemar éveillé, sans logique. Un roman perturbant et prégnant. Entretien avec son auteur de passage à Paris pour une rencontre au Centre culturel irlandais.

Pourquoi ce début très mystérieux ?

Il y a un an, j’ai lu les premières pages lors d’une rencontre littéraire à Galway, ce moment où Nealon franchit le seuil, prend l’appel de l’inconnu et fait le tour de la maison. Une femme et un jeune écrivain, Colin Barrett, m’ont dit que c’était comme un jeu vidéo. Ce livre se lit comme si on se trouvait dans un jeu vidéo qui engage l’émotionnel.

Dans lequel il pleut tout du long…

La pluie fait partie de l’ambiance de l’ouest de l’Irlande. La Nuée des âmes a été influencé par la tradition française du roman noir. J’apprécie

Libération

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