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Une douce lumière de fin d’après-midi se pose sur le port de Marseille. Au bout de l’esplanade du J4, le long des quais, des pêcheurs profitent du calme. Aucun ferry en vue, celui du jour en provenance d’Alger est déjà en escale. Ce lundi de février, la pluie hésite à s’inviter mais il ne faut pas attendre du maire (PS) Benoît Payan d’y voir un quelconque présage. Dans les vents et marées d’une crise sans précédent entre Paris et Alger, la deuxième ville de France maintient le cap d’une relation qu’elle souhaite «pacifiée» avec l’Algérie. «Les ponts doivent continuer d’exister, et plus encore en ce moment, dit-il. En tant que maire, mon rôle est d’apaiser la situation, de maintenir en permanence le dialogue, de continuer de saisir les mains tendues et de tendre la main.»
S’il a choisi ce lieu face à la mer pour évoquer les relations entre les deux villes sur l’invitation de Libération, c’est d’abord pour son histoire, tant le port a façonné l’identité multiculturelle de Marseille. «Ici, sont partis et arrivés des millions de femmes et d’hommes de partout en Méditerranée, de mes arrière-grands-parents qui arrivaient d’Italie jusqu’aux Algériens, aux Espagnols,
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