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Chaque semaine dans les «400 culs», Agnès Giard, anthropologue rattachée à l’université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon, passe les discours et les pratiques sexuelles contemporaines au crible d’une analyse sceptique et distanciée, nourrie par les dernières recherches en sciences humaines et sociales.
«En 2019, je suis tombée amoureuse d’un homme qui me touchait merveilleusement. J’adorais ses doigts. J’en ai fait des moulages en silicone souple. Avec, j’ai créé des machines à toucher.» Lors de l’entretien qu’elle accorde à Libération, parlant de son amant, Laura A Dima se met à vibrer. Née en 1991 en Roumanie, cette artiste multidisciplinaire travaille sur des œuvres d’art inspirées par cette obsession : toucher les gens, faire qu’ils se touchent entre eux. Sa toute dernière œuvre intitulée Bellies, centrée sur la caresse du ventre, sera bientôt exposée au Arse Elektronika (du 6 au 9 mars, à Vienne), un festival dont le nom pourrait se traduire «Cul électronique». Créé en 2007, il y a bientôt près de trente ans, ce festival pionnier – le plus ancien événement dédié aux sextech alternatives – défend l’idée que le sexe joue un rôle moteur dans les innovations.
«Tout le monde croit que la technologie est froide, dépourvue d’affects, défend son créateur, Johannes
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