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«Viser et sanctionner la duplicité des industriels du tabac.» C’est l’ambition de Frédéric Valletoux, député Horizons et président de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Il vient de déposer à ce sujet une proposition de résolution, qui devrait être débattue en séance début avril, dans le cadre d’une niche parlementaire.
Il est question du marché parallèle de la cigarette, ces allers-retours à la frontière de pays à la fiscalité plus douce, comme Andorre ou le Benelux. Il représenterait jusqu’à 20 % de la consommation en France et est alimenté par les cigarettiers eux-mêmes. L’exemple luxembourgeois est caricatural : la consommation locale est de 600 millions de clopes par an, mais les fabricants en déversent 5 milliards – cherchez l’erreur. Frédéric Valletoux évoque aussi celui d’Andorre : 850 millions de cigarettes livrées pour 120 millions consommées localement. On peut parfois dénicher à bas prix des paquets de 40 cigarettes au lieu de 20, inexistants en France depuis un décret de Marisol Touraine, ministre de la Santé sous François Hollande.
Ce manège n’est pas que l’apanage de petits malins revendeurs à la sauvette, jusqu’aux portes du palais de justice à Paris. Des réseaux organisés semblent aussi à la manœuvre, comme en Bulgarie ou le paquet est à 3 euros, contre plus de 13 en France : des camions entiers y font le voyage. Le député Horizons évoque également des conteneurs en provenance d’Algérie. Avec des risques de règlements de compte
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