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C’est un équilibre fragile qui s’est reconstruit cette semaine en Nouvelle-Calédonie. Mais pour l’archipel du Pacifique Sud, encore traumatisé par les émeutes survenues en mai 2024, il représente un pas important vers une sortie de crise et la conclusion d’un nouvel accord politique très attendu.
En huit jours de déplacement, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a en effet réussi là où ses prédécesseurs avaient jusqu’ici échoué : réunir autour de la table des discussions les formations politiques indépendantistes et loyalistes et, plus dur encore, faire en sorte que personne ne claque la porte malgré les profondes divisions entre les deux camps. Une première depuis 2021 et la tenue du troisième et dernier référendum d’autodétermination prévu par l’accord de Nouméa, boycotté, en décembre 2021, par les indépendantistes et célébré par les loyalistes. «L’objectif […] c’était que les uns et les autres se parlent, s’est félicité le ministre, ce samedi 1er mars, lors d’une conférence de presse organisée quelques heures avant son départ de l’archipel. On peut considérer que cette étape a été franchie.»
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