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Sidérante, stupéfiante : la presse mondiale n’a pas eu d’adjectifs assez puissants pour décrire une vidéo d’une trentaine de secondes, conçue par une IA, et détaillant en une succession de plans très brefs, un aperçu du futur radieux de Gaza, après transformation en Riviera du Proche-Orient, selon la fulgurance lancée quelques semaines plus tôt par Trump lui-même. Paradis balnéaire bétonné, boutiques de souvenirs regorgeant de statuettes dorées de Trump, pluie de dollars se déversant sur un Elon Musk bâfrant du houmous, et en bouquet final, les épidermes gras de Trump et de Nétanyahou en maillot de bain, allongés dans des transats et sirotant des cocktails.
Rien de plus sidérant, dans les régimes néodisruptifs du XXIe siècle, qui gouvernent au carrefour du numérique débridé, de la fortune illimitée, et du nationalisme le plus sordide, que l’étalage obscène du luxe des nouveaux dirigeants. Qu’on se souvienne de la toute première image précurseuse d’un Sarkozy après son élection de 2007, apparaissant en croisière sur le yacht de Bolloré, alors que «l’entourage» avait laissé entendre au peuple qu’il inaugurerait son mandat par quelques jours de «retraite dans un monastère». Aucune surprise de ce genre avec Trump, dont l’univers visuel habituel (golf à pe
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