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Le compte à rebours est lancé. Alors qu’approche son tout premier vol commercial, baptisé VA263, la pimpante Ariane 6 patiente sur son pas de tir au Centre spatial guyanais, à Kourou. Malgré une fine pluie, l’immense portique mobile a été retiré dans la nuit de dimanche 2 à ce lundi 3 mars, dévoilant la fusée européenne, seule sur la table de lancement. Que ce soit en termes de vents au sol et en altitude, ou d’absence de foudre au passage de la fusée, la météo est favorable pour le bon déroulement des opérations.
Le tout nouveau lanceur lourd européen – qui prend le relais de son prédécesseur, Ariane 5, avec près de quatre ans de retard – décollera ce lundi 3 mars 13 h 24 heure locale (17 h 24 heure de Paris) dans sa version A62 : équipé de deux boosters et chapeauté de sa coiffe courte de 14 mètres (celle de 20 mètres étant adaptée à une charge utile volumineuse), pour une hauteur totale de 56 mètres. Pour son 352e lancement, le service européen Arianespace est chargé de placer en orbite le tout dernier joujou militaire français : le satellite espion CSO-3 (pour «comp
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