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Impassible, assis dans les balcons de l’hémicycle, Vadym Omeltchenko écoute les orateurs défiler à la tribune. Trois ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’ambassadeur ukrainien en France connaît les positions de chacun. Annoncé mi-février, le débat parlementaire de ce lundi concernant la «situation en Ukraine et [la] sécurité en Europe», organisé au titre de l’article 50-1 de la Constitution, a pourtant pris une autre dimension après l’humiliation infligée vendredi soir à la Maison Blanche par Donald Trump à Volodymyr Zelensky. «Les choses s’accélèrent», a débuté François Bayrou, évoquant une «scène sidérante, marquée de brutalité» et dont «le but était de faire plier par la menace le président ukrainien pour qu’il se rende aux exigences de son agresseur».
«Pour l’honneur de l’Europe, le président Zelensky n’a pas plié», a poursuivi le Premier ministre, applaudit par la droite, les députés du bloc central, les socialistes et les écologistes. Ni les députés lepénistes, ni les ciottistes n’ont approuvé le propos. Chez La France insoumise, après un rapide coup d’œil à Manuel Bompard, pilier du groupe, certains applaudissent du bout des doigts.
Face aux députés, François Bayrou est revenu sur le «détonateur» de l’épisode à Washington, à savoir «l’i
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