:quality(70):focal(2483x1902:2493x1912)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/C3HEQVOL6NHDFENC7JNT2W2WJY.jpg)
La guerre civile a beau s’être achevée le 8 décembre avec l’exil forcé de Bachar al-Assad, les Syriens n’en ont pas fini avec les bombardements. Lundi soir, l’aviation israélienne a visé les abords du port de Tartous (ouest), selon l’agence de presse syrienne Sana, Israël indiquant de son côté avoir frappé une base militaire à Qardaha, fief du dictateur déchu, à une soixantaine de kilomètres au nord. Il ne s’agit en rien d’un bombardement isolé.
Depuis le 8 décembre, l’armée israélienne a procédé à des centaines de frappes sur des bases militaires de l’ancien régime. Elle agit aussi au sol, en s’implantant dans des villages de la zone tampon du plateau du Golan, et en menant des incursions dans le Sud. Le 1er mars, elle a aussi menacé directement les nouvelles autorités d’une intervention dans la ville de Jaramana, dans la banlieue de Damas, pour défendre la minorité druze. Un activisme qui fragilise encore un peu plus le nouveau pouvoir syrien d’Ahmed al-Charaa, déjà aux prises avec une économie exsangue et un pays ravagé par treize ans de guerre. «Israël veut imposer sa domination sur le nouveau gouvernement, il ne veut pas d’un nouvel Etat central syrien fort, dénonce le politologue Firas Kontar. Mais les Syriens
Leave a Comment