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«Ce 4 mars, le peuple tunisien découvrira la vérité sur cette mascarade judiciaire. Il saura qui a trahi, qui a comploté, qui a menti et qui sont les véritables criminels.» Ainsi parle, depuis sa prison de Belli, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Tunis, le militant Jaouhar Ben Mbarek, membre du Front de salut national, la principale coalition d’opposition au président Kaïs Saïed. Ses mots écrits en détention ont été lus par son père, Ezzedine Ben Mbarek, devant la presse. Mais avant l’ouverture du procès dit «du complot contre l’Etat», mardi 4 mars, la justice a confirmé les pires craintes de la défense : les détenus devront comparaître à distance en raison d’un «danger imminent». Une décision couperet : les opposants comptaient sur les audiences pour enfin s’exprimer publiquement afin de dénoncer l’acharnement judiciaire dont ils disent être victimes. «Liberté, liberté, Ô justice aux ordres», ont dû se contenter de scander leurs proches dans la salle d’audience comble en brandissant leurs portraits.
«L’Etat a amplement les moyens d’assurer un tel procès. Quand j’étais emprisonné avec une centaine de personnes, ils nous ont transférés au centre de détention de Bouchoucha [à Tunis], où ils ont improvisé une salle d’audience», s’indigne Ezzedi
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