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A la pause déjeuner, pour accompagner son sandwich, Jean-Claude Laurent opte désormais pour un jus de pomme. Depuis une quinzaine de jours, le vétérinaire de 65 ans, qui exerce près d’Orléans, a banni le Coca-Cola. Pareil pour le traditionnel McDo du dimanche soir. Pas pour des raisons diététiques, mais politiques : le créateur de l’association Vet4Ukraine a décidé de limiter sa consommation de produits et de services américains, pour «faire pression» sur Donald Trump. «L’élément déclencheur a été quand il a annoncé vouloir baisser l’aide à l’Ukraine», raconte celui qui s’est rendu à sept reprises dans le pays pour des missions de stérilisation et de vaccination de chats et chiens. L’altercation entre le président américain et Volodymyr Zelensky n’a fait que renforcer la détermination du médecin. Il espère qu’un vrai mouvement de boycott émerge en France à l’image de celui initié dans les pays nordiques ces dernières semaines. L’imposition de droits de douane par les Etats-Unis a aussi entraîné, mardi 4 mars, des mesures de rétorsion de la part de plusieurs provinces canadiennes, qui ont annoncé retirer l’alcool américain de leurs magasins d’Etat, tandis que les producteurs mexicains de tequila ont fait part de leur inquiétude.
Si le phénomène est difficile à quantifier
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