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Les syndicats ne veulent pas sacrifier les droits sociaux à un «effort de guerre». Il y a «des fractures, des blessures qu’il faut réparer» dans le monde du travail, selon la CFDT, qui ne voit pas de raison que l’alerte lancée par Emmanuel Macron mercredi 5 mars dans son allocution télévisée au sujet des menaces sécuritaires sur l’Europe, vienne perturber la concertation qui a démarré la semaine dernière autour d’une évolution de la réforme des retraites de 2023. Son négociateur en chef, Yvan Ricordeau, s’est ainsi exprimé devant la presse ce jeudi, avant le début de la deuxième réunion entre acteurs sociaux, qui constituait le premier volet concret d’une discussion censée durer jusqu’à fin mai ou début juin. Ainsi, si «le Président a appelé à faire des efforts», le premier syndicat de France répond qu’«il faudra de la justice», en obtenant un «bougé» sur l’âge légal de départ à 64 ans.
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