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Plus d’armes pour l’Ukraine, ni de munitions, et pas de partage d’informations stratégiques non plus. Les Etats-Unis ont fait savoir, ce mercredi 5 mars, que la suspension de leur soutien militaire à Kyiv annoncée en début de semaine s’étendait aussi au domaine du renseignement. Pour le régime de Volodymyr Zelensky, dont l’effort de guerre dépend étroitement du renseignement américain, les conséquences de cette décision pourraient être rapides et brutales.
«C’est une coopération très importante qui a commencé après la prise de la Crimée en 2014 et qui a pris une dimension totalement différente avec l’invasion de l’Ukraine en 2022. C’est notamment elle qui a permis à l’Ukraine de ne pas s’effondrer en trois jours au début de la guerre, puis de reprendre la main et de se montrer offensive», explique Jonathan Guiffard, chercheur associé à l’Institut français de géopolitique et spécialiste des questions de renseignement. Concrètement, le renseignement américain comprend le partage d’images satellites, la mise à disposition de systèmes d’interceptions des communications et des données cyber et des opérations de formation.
Il permet notamment la fourniture de données générales sur la stratégie militaire russe et de coordonnées de ciblages grâce auxquelles Kyiv peut lancer des armes et des drones à
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