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Ce vendredi 7 mars, le mouvement Stand up for Science organise une journée de mobilisation en France afin de défendre les libertés académiques, gravement mises à mal par différentes attaques de part et d’autre de l’Atlantique. Donald Trump et Javier Milei se présentent comme les chantres de la liberté d’expression. Pourtant, les deux hommes, qui président respectivement l’exécutif aux Etats-Unis et en Argentine, en ont une conception bien singulière. La liberté d’expression semble en effet devoir s’arrêter aux seules personnes qui partagent leur vision du monde, mélange tout à la fois de rejet de l’Etat social et des services publics, de défense du patriarcat, de chauvinisme et de négationnisme climatique.
Au nom de la lutte contre le signifiant flottant du «wokisme», Donald Trump et Javier Milei cherchent non seulement à museler les groupes ou personnes qui ne pensent pas comme eux, opposant·es ou activistes progressistes, mais aussi à mettre au pas le monde académique : étudiant·es, enseignant·es, chercheur·ses et autre personnel de l’Enseignement supérieur et de la recherche. En témoignent un certain nombre de projets et d’actions déjà entreprises par les gouvernements états-unien et argentin.
La plus visible et spectaculaire est sans doute le mémorandum rédigé par les équipes de
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