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Martine Aubry, à 74 ans, a raccroché ce jeudi 6 mars les gants à un an des municipales, et ce n’est une surprise pour personne. Il restait à connaître son choix pour sa succession, et c’est maintenant officiel, elle a opté pour Arnaud Deslandes, son premier adjoint, une figure de son cercle rapproché, son ancien chef de cabinet. La joute pour le fauteuil de premier édile a été feutrée, face à Audrey Linkenheld, une très proche d’Aubry, aujourd’hui sénatrice socialiste, qui a longtemps tenu la corde et alimenté la chronique politique locale. Peu connu au niveau national, Arnaud Deslandes, au costume impeccable et à l’attention soutenue ce jeudi matin pendant la conférence de presse de la maire de Lille, devra faire ses armes face à des opposants de gauche aux appétits aiguisés.
Ce successeur désigné devrait être adoubé maire de Lille sans difficulté par la majorité du conseil municipal, qui suivra le désir de Martine Aubry. La réunion est prévue le 21 mars. Mais il lui faudra ensuite gagner le vote militant pour devenir le candidat socialiste aux municipales. Ce n’est pas gagné d’emblée, car le parti à la rose s’offre une petite guerre intestine locale. Roger Vicot, député PS, n’a pas attendu que la fumée blanche sorte du beffroi pour se déclarer candidat en septembre 2023. Ce que Martine Aubry n’avait pas du tout appré
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