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Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.
S’intéresser aux sciences, quand on est une femme, ce n’est pas facile. En mathématiques tout particulièrement, cela relève du parcours de la combattante. A preuve, le récit de cette aspirante mathématicienne à laquelle on reproche, en classe de seconde, de préférer les échecs à ses amies, elle arrêtera rapidement. En première, son professeur lui glisse : «Tu es intelligente pour une fille !» suite à un test réussi. La réforme Blanquer fera abandonner les maths à presque toutes ses copines du lycée – mais elle s’accroche et poursuit en «spé maths». En terminale, un garçon la pousse par terre, lui met le pied sur la poitrine en criant : «Une femme mathématicienne, c’est comme un cochon d’Inde – ce n’est ni un cochon ni une dinde !»
Elle se retrouve ensuite dans une prépa où elles ne sont qu’une poignée de filles. A la bibliothèque, elle devra chercher un endroit où elle se sentira en sécurité pour travailler. Puis, à la fac, elle se passionne pour les équations aux dérivées partielles, avec l’une des rares professeures de maths de son université… Ce qui lui donne l’idée de devenir elle-même enseign
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