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Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.
Qu’est-ce qu’un microbiote vaginal sain ? Un groupe de chercheuses pose la question dans la revue scientifique Trends in Microbiology, début février. Elles travaillent en Belgique, au Nigeria, au Pérou, en Suisse, à Hawaï, en Espagne ou encore au Cameroun. En fonction de la composition de son microbiote, une femme a plus ou moins de risques d’endurer des complications lors de la grossesse ou de contracter des maladies sexuellement transmissibles, rappellent-elles. Les autrices défendent un projet de sciences participatives, le Isala Sisterhood Consortium, visant à récolter un maximum d’échantillons de microbiotes vaginaux à travers le monde pour mieux caractériser la diversité des bactéries qui peuplent – naturellement – les organes génitaux féminins. Les autrices ont fait le bilan : entre 2019 et 2024, 97 % des études ne portaient que sur un seul continent et
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