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Seriez-vous prêt à porter du Matières Fécales ? La question se pose le plus sérieusement du monde au sujet de la marque qui défilait pour la première fois ce vendredi à Paris, inscrite au calendrier officiel de la Fashion Week (prêt-à-porter féminin automne-hiver 2025-2026). Les hoodies et tee-shirts marqués du logo en lettres gothiques de la maison sont pensés pour les audacieux, mais la collection, présentée dans le très cossu hôtel Le Marois, dans le VIIIe arrondissement, était étonnamment classique dans sa globalité. On s’attendait à un choc transgressif, à atterrir sur une planète remplie d’aliens sans sourcils ni cheveux, accros à la ugly fashion. On a découvert une collection parfaitement élaborée mêlant les essentiels de la mode confortable (tee-shirt, bombers cropé, jeans large et déchiré) avec un tailoring précis dans les coupes et les proportions, des vestes de mutant aux épaules montantes dignes de ce que propose Rick Owens, proche du couple Hannah Rose Dalton et Steven Raj Bhaskaran, 29 ans, à la tête de cette griffe née à Montréal.
Matières Fécales (vous verrez, ça va mieux en le disant) croise des mondes féeriques et gore, des codes glam rock pour le maquillage, la peau blanchie, les yeux noircis et les bouches au rouge qui déborde, et d’autres en provenance du BDSM – le ras-du-cou extra large en cuir surmonté d’un petit crochet parfait pour y accrocher une laisse. Un trench au large col est ceinturé aux coudes, un très bel ensemble en cachemire écru a é
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