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Tout a commencé par une violente douleur au ventre. Laura avait 34 ans quand on lui a diagnostiqué un cancer colorectal. Elle qui pensait s’absenter de son travail quelques heures a été opérée pour une occlusion intestinale ; sauf qu’une tumeur a été trouvée, retirée, et transmise pour analyse. L’annonce de sa maladie est tombée quelques semaines plus tard. «En sortant de l’hôpital, j’avais perdu du poids, je devais réapprendre à marcher, m’alimenter… Mais je n’avais pas de boule. J’étais jeune. J’étais à mille lieues d’imaginer un cancer.» La Nantaise a ensuite enchaîné trois mois de chimio. Quatre ans et demi plus tard, elle se «sent bien», s’approche du délai (cinq ans) pour poser le mot «rémission». Mais elle se rappelle le choc des débuts. «Aucun de mes proches n’avait eu de cancer, j’étais sportive, mangeais sainement, ne fumais pas… Mes copines ont même paniqué quand elles ont su que ça pouvait tomber sur quelqu’un comme moi.»
L’histoire de Laura n’est pas isolée. Depuis plusieurs années, des travaux nationaux et internationaux décrivent une augmentation de nombre de cancers chez les jeunes. Une
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