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Le 7 février, le girls group de K-pop NewJeans est devenu NJZ. À première vue, rien de remarquable dans ce changement de nom. Pourtant l’annonce a provoqué un séisme dans le monde de la pop sud-coréenne. Ce passage d’un nom à l’autre signifie que les cinq «idols», du nom des chanteurs de K-pop, quittent de facto leur maison de disques, Hybe, pour en rejoindre une autre. Une première dans cet univers où les artistes sont attachés par des chaînes dorées à leur employeur via un contrat d’exclusivité de longue durée, que l’on appelait autrefois «contrat d’esclave».
Plusieurs enjeux s’entrechoquent dans la bataille juridique qui s’est engagée depuis près d’un an. La carrière d’un groupe ultra-populaire d’abord, puisque NewJeans prend le risque, tout simplement, de disparaître. Mais il s’agit surtout de la remise en cause de tout un modèle : dans l’industrie de la K-pop, les maisons de disques investissent pendant des années dans la formation des idols, qui suivent un entraînement quasi militaire dès l’adolescence, pour engranger en retour les revenus générés par les groupes qui réussissent. Pour les artistes, sacrifier une partie de leur liberté permet d’accéder à la célébrité. En quittant le label qui les a formées, les membres de NewJeans s’affranchissent des règles du milieu. Vendredi 7 mars, elles se sont présentées dev
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