Au nom de Yes : «Close to the Edge», l’album qui a défié les conventions du rock il y a cinquante ans

Au nom de Yes : «Close to the Edge», l’album qui a défié les conventions du rock il y a cinquante ans

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Owner of the Lonely Heart, c’est ce qu’il reste aujourd’hui dans la mémoire collective de Yes. Pourtant dix ans avant cet entêtant (et lourdingue) tube, les Britanniques s’étaient affranchis des formats couplet-refrain sur des titres parfois de plus de quinze minutes. L’incarnation d’un rock progressif fortement inspiré par le free-jazz, l’heroic fantasy et la spiritualité. Bref, le type même du groupe cloué au pilori par la scène punk.

Alors, oui, spontanéité et énergie ne sont pas les deux qualificatifs qui viennent immédiatement à l’esprit à l’écoute de la réédition fleuve de leur cinquième album (cinq CD, un vinyle, un blu-ray). Luxuriantes, épiques, aventureuses, ces compositions ambitieuses (certains diront chiantes) portées par la voix falsetto de Jon Anderson mettent en valeur une sacrée bande de musiciens, l’incroyable batteur Bill Bruford, le clavier enflammé Rick Wakeman, le guitariste inventif Steve Howe et le bassiste virtuose Chris Squire. Et cet album a atteint pourtant le top 10 des charts anglais et américains. Une dinguerie.

Libération

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