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Il n’est pas anormal, en ces temps de bascule géopolitique sous les coups de boutoir d’un Trump en plein pas de deux avec la Russie de Vladimir Poutine, que les questions de défense occupent le devant de la scène. L’Europe est face à un défi majeur, celui d’enfin se donner les moyens d’une autonomie militaire et stratégique. Non pas pour faire la guerre au nom d’un projet impérialiste – qui trouve différentes expressions à Washington, Moscou ou Pékin –, mais pour garantir autant que faire se peut la paix sur son territoire. Et pour défendre, dans le fracas du monde, un certain nombre de valeurs qu’il s’agit déjà de faire vivre et prospérer chez elle.
L’enjeu auquel l’Europe est confrontée n’est pas seulement de garantir l’intégrité territoriale de l’Union sans désormais pouvoir compter sur le «parapluie» de l’allié américain. Ce dernier est prêt à servir à Poutine quasiment 20 % de l’Ukraine, soit davantage que ce que l’ogre de Moscou a réussi à s’arroger en trois ans de guerre, et à s’offrir au passage
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