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Les gauches seraient-elles plus «irréconciliables» s’agissant de l’attitude à adopter face à l’axe poutino-trumpien que sur les sujets qui sont habituellement mis en avant pour souligner leur fracture : la laïcité, le «wokisme» ? Les divisons sur le «wokisme» sont basées sur un flou conceptuel et sert surtout de stigmate dans un débat public en butte à une forte offensive conservatrice.
La laïcité, depuis 1989 et l’affaire des lycéennes de Creil, divise les gauches. Les questions de l’universalisme, du rapport à l’islamisme, idéologie réactionnaire mais identitaire d’une partie des dominées de l’époque, n’en finissent pas de fracturer les gauches. Seulement, ces sujets peuvent se résorber sur le terrain. Au-delà de la violence des propos qui opposent les partisans d’une «laïcité rigoureuse» et ceux, favorables aux «accommodements raisonnables», il n’y a pas tant de divergences de solutions. Par exemple, personne à gauche ne veut interdire le voile dans l’espace public ni revenir sur la loi de 2004 qui le bannit dans le cadre scolaire. Les «gauches irréconciliables», telles que définies par Manuel Valls en f
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