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«L’Espagne doit défendre l’Europe afin que l’Europe puisse se défendre elle-même !» Depuis Saint-Jacques-de-Compostelle, lors de la clôture du 15e congrès du Parti socialiste le dimanche 9 mars, Pedro Sánchez avait l’accent prophétique des grands jours. Avant d’ajouter en substance que face au revirement brutal des Etats-Unis dans la guerre en Ukraine, c’est ni plus ni moins «l’existence» de l’UE qui est en jeu, «ce dialogue entre nations sans vassaux ni subordonnés», où règnent «le droit international et la paix, et non la loi du Far West». Sauf que, depuis son discours, le déjà fragile échiquier politique espagnol est sens dessus dessous.
La volonté claire du leader socialiste d’augmenter les dépenses militaires se heurte au rejet tranchant de ses alliés, à sa gauche et en Catalogne, qui ne veulent rien savoir. Seule économie du continent
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