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Nicole Kidman dans Babygirl, Demi Moore dans The Substance, et maintenant Pamela Anderson dans The Last Showgirl, le troisième long métrage de Gia Coppola (petite-fille de Francis et nièce de Sofia). Il semblerait que la recette infuse dans le cinéma d’auteur américain, qui consiste à convoquer une figure d’ancien sex symbol de la fin du XXe siècle pour confronter son corps et sa psyché à l’empire des nouvelles générations et à leurs valeurs supposées (jeunisme, productivisme, cynisme), tout en affirmant un regard féministe sur ces femmes trop longtemps sacrifiées sur l’autel du star-system. D’ailleurs, Demi Moore incarne une actrice dans The Substance et Pamela Anderson une danseuse de cabaret de Las Vegas ; leurs personnages sont donc des femmes au carré, habituées à transformer en dollars leur plastique et qui se trouvent soudain confrontées aux affres de la retraite anticipée.
La première scène, un flash-forward, est peut-être la meilleure du film, en tout cas une bonne façon de présenter Shelly : une audition qu’elle s’apprête à rater lamentablement, intimidée comme si c’était son tout premier casting et n’osant dévoiler son â
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