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Méricourt, Pas-de-Calais, ancienne fosse à charbon, ancienne terre d’immigration. Au pied du terril 97 qu’on appelle «le bossu», la friterie Mustang a des airs de stand de fête foraine. Et la place de la République a fière allure, avec son poing levé en bois semblant jaillir du sol. La ville de 11 000 habitants se dit «tournée vers l’avenir». Communiste depuis 1919, elle fait aussi figure d’irréductible, dans un bassin minier largement dominé par le RN à l’échelon national. Aux dernières législatives, le département y a élu dix députés RN sur les douze. On est à 11 bornes d’Hénin-Beaumont, fief de Marine Le Pen, tenu par l’extrême droite depuis 2014 ; à 40 de Bruay-la-Buissière, passé sous pavillon frontiste aux municipales 2020. Deux lieux emblématiques de la méthode mariniste, où l’on massacre la culture, et l’on muselle les fonctionnaires, où la communication fait office de politique. Pour les prochaines élections, le parti d’extrême droite aiguise ses ambitions,
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