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Marcelo Rebelo de Sousa a promis d’agir vite afin d’éviter que le Portugal, considéré pendant des années comme une nation politiquement plutôt stable, ne bascule dans une gouvernance incertaine et précaire. Après la chute du gouvernement du Premier ministre conservateur Luis Montenegro, le président de la République a entre ses mains l’issue d’une crise politique qui pourrait déboucher sur les troisièmes élections législatives en trois ans, à l’heure où toutes les enquêtes d’opinion soulignent la forte lassitude des électeurs portugais.
Le chef de l’exécutif a reçu ce mercredi 12 mars Luis Montenegro, qui lui a confirmé son départ des affaires après un an seulement à la tête du gouvernement, et doit maintenant annoncer son choix – tenter de former un nouveau gouvernement ou dissoudre le Parlement – jeudi ou vendredi, après avoir entendu tous les partis puis, jeudi, le Conseil d’Etat, un organe consultatif composé des plus hautes personnalités politiques. Mais Rebelo de Sousa ayant déjà annoncé que la tenue d’un scrutin anticipé, sur un tour, pourrait avoir lieu le 11 ou le 18 mai, l’issue fait peu de doute.
Mardi, Montenegro est «tombé» à la suite d’un débat houleux de trois heures autour d’une motion de confiance qu’il avait lui-même invoquée et
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