:quality(70):focal(2965x2495:2975x2505)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/74ZE5OXZQZE5PAAOX7AXRGOQ6I.jpg)
Les nez rougissent, on se frotte les mains et on tape des pieds pour se réchauffer. Il est 8 heures et quelques bénévoles parmi la centaine présente continuent d’affluer, place André-Honnorat (VIe arrondissement), à proximité du Sénat. Les camionnettes arrivent enfin. Blousons blancs des Amis de la Terre, ponchos fluos de Fairtrade-Max Havelaar France, bleus de travail d’Emmaüs : une chaîne humaine se forme et des sacs transparents, remplis à ras bord de vêtements, draps, chaussures, passent de main en main. Au total, 10 tonnes de déchets textiles collectés par les ressourceries sont déposées au milieu de la place. A nos pieds, un manteau de fourrure s’échappe d’un sac éventré.
Ce vendredi 14 mars, au petit matin, les onze associations de la coalition Stop fast-fashion (Emmaüs France, Fairtrade-Max Havelaar France, Zero Waste France, etc.) se sont mobilisées avec des actions dans toute la France pour se rappeler au bon souvenir des parlementaires. Elles demandent que les pouvoirs publics agissent rapidement. Il y a tout juste un an, le secteur de l’habillement se félicitait de voir la loi dite «anti-fast-fashion», qui vise à «réduire l’impact environnemental de l’industrie textile» – avec notamment la mise en place d’un malus écologique et une interdiction de la publicité –, vot
Leave a Comment