«Lueurs empruntées à Metz» au centre Pompidou : Cerith Wyn Evans, dans tous ses éclats

«Lueurs empruntées à Metz» au centre Pompidou : Cerith Wyn Evans, dans tous ses éclats

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Selon qu’il fasse jour ou nuit, que le ciel soit nuageux ou radieux, l’exposition de Cerith Wyn Evans ne brille pas des mêmes feux. L’artiste gallois a allumé une myriade de sculptures en néons en laissant la lumière extérieure rentrer à plein dans l’espace par les larges baies vitrées aux deux extrémités de la galerie du centre Pompidou-Metz, que les artistes préfèrent d’ordinaire occulter afin que la vue panoramique sur la ville n’interfère pas avec leur travail. Le show Lueurs empruntées à Metz fait donc tout le contraire. Il ne résiste pas à l’architecture aérée de Shigeru Ban. Il se laisse aspirer vers le dehors.

Et par lui-même, puisqu’il multiplie vertigineusement son propre espace et sa propre image : sur ses 80 mètres de long, des deux côtés, la salle est tapissée de miroirs qui renvoient à l’infini le reflet de sculptures, lumineuses, pour la plupart. On est donc cerné par des œuvres qui sont là, mais pas seulement là : partout, tant leur réverbération s’impose à nous autant qu’elles-mêmes. Suspendues en l’air, elles ne touchent pas terre. Et, prenant la forme de mobiles où des parebrises tanguent au bout du fil, ou bien d’assemblages de tubes de néons, de formes géométriques pour les uns, lignes filandreuses, nerveuses et br

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