«Les Yeux de feu» d’Avery Crounse : mystère à terre

«Les Yeux de feu» d’Avery Crounse : mystère à terre

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Amateurs et amatrices de sorcières spongieuses, forêts impénétrables, prêcheurs adultères, lunes gibbeuses, sous-bois humides, enfants bourrus, parcelles maudites, ombres belliqueuses dansant dans les fourrés, fantômes naturistes, arbres qui parlent, boucs agressifs, hurlements de guenons qu’on écorche, foudre divine et crucifix érigés à flanc de colline : réjouissez-vous. Anomalie totale dans le cinéma fantastique américain des années 80, les Yeux de feu, réalisé par le photographe Avery Crounse, occupe depuis plus de quatre décennies une place unique à la suture du folk horror, du film historique et du grand carnaval illusionniste.

1750. Bannis de leur village de Nouvelle-Angleterre, un pasteur adultère, sa maîtresse, sa fille muette et son groupe de fidèles errent à travers le pays. Arrivés en territoire français, ils décident de poser leur campement au cœur d’une forêt isolée redoutée par les indigènes, où des forces mystérieuses ne vont pas tarder à se manifester. Ça commence comme du Werner Herzog, sombre, austère, éprouvant ; ça se termine dans une tapageuse débauche d’apparitions inopinées, murs de flammes, filtres saturés et tours de passe-passe. Entre les

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