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Et Rodrigo Duterte a comparu ce vendredi 14 mars devant les juges de la Cour pénale internationale (CPI). On aurait presque envie de répéter la phrase, tant la scène a quelque chose d’impensable et d’irréel. A fortiori si l’on se retourne quelques années en arrière seulement, quand la sanguinaire guerre antidrogue du président philippin faisait des milliers de morts. En l’absence de toute forme de justice. Duterte trônait en Ubu chef de l’Etat, sans frein ni limite, incarnant une présidence dingue entre braguette et gâchette.
Duterte dans le box des accusés pour répondre d’accusations de crimes contre l’humanité. Bien sûr, ce n’est pour l’instant qu’une image. Elle n’augure nullement du succès de la procédure judiciaire, la CPI ayant, hélas, depuis ses débuts connu trop de ratés et de ratages retentissants pour qu’on s’en contente. L’optimisme appelle donc immédiatement à la prudence. Tout reste à faire, à prouver,
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