La Trump Connection, par Mathieu Lindon

Si j’ai bien compris, en Europe, on se réveille tous les matins pour apprendre que Donald Trump a décrété ceci ou cela pendant la nuit, et c’est comme s’il était le père Noël de l’extrême droite du continent qui trouve tous les jours des cadeaux dans ses petits souliers. Il en a plein la hotte, et nous le dos – mais ses alliés quels qu’ils soient peuvent-ils vraiment se fier à lui ? Si des sénateurs et des représentants ont été élus grâce à lui, ou malgré lui, ou indépendamment de lui, le vrai vainqueur de novembre dernier, c’est Donald Trump lui-même qui depuis fait fait fait ce qui lui plaît plaît plaît. Il ne trouve pas tout mauvais dans le wokisme, en tirant les leçons à sa manière : tout pour les gentils, rien pour les méchants.

Evidemment, chacun n’a pas la même vision des gentils et des méchants, et ce n’est pas pareil quand on est une minorité qui se défend ou une majorité qui attaque, une minorité opprimée ou une majorité pas silencieuse, mais tonitruante. Donald Trump est l’apôtre du wokisme pour tous, sauf pour les vrais wokistes qui n’ont plus aucun droit à rien puisqu’ils ont perdu les élections. Il paraît que c’est maintenant comme ça, la démocratie.

Il se trouve aussi dans la position paradoxale de vouloir en même temps fermer les frontières et les étendre, puisque… le Canada, le Groenland, le golfe d’Amérique. Et bientôt le Mexique ? Parce que la meilleure manière de régler