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Un nom à particule un peu martial, une natte épaisse de cheveux longs, des lunettes rondes et un grand sourire, c’était Agnès de Gouvion Saint-Cyr, «Madame Photographie» pendant plus de trente ans au ministère de la Culture. Crainte et respectée, elle était aussi surnommée la Papesse de la photographie. Agnès de Gouvion Saint-Cyr est morte à Orange samedi 15 mars en fin d’après-midi, à l’âge de 80 ans. Personnalité incontournable, elle avait consacré sa vie aux photographes. Amie de plusieurs d’entre eux, elle a œuvré sans relâche pour la reconnaissance institutionnelle de leur art, une vraie gageure dans les années 70. «Elle avait l’oreille des ministres, se souvient Jean-François Leroy, directeur de Visa pour l’image à Perpignan. Elle m’a beaucoup conseillé, écouté, car elle connaissait la photo comme personne. Elle a tellement fait pour aider les photographes. Nous sommes restés proches et elle est encore venue au festival il y a deux ans. Je suis triste, je l’aimais beaucoup.»
Née en 1945 à Arles, Agnès de Gouvion Saint-Cyr avait d’abord choisi la danse classique. Etudiant le théâtre, les langues – le danois et l’anglais notamment – ainsi que l’histoire de la danse. Mais en 1969, elle cofonde les
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