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Le couperet a fini par tomber. Après trois mois d’occupation, les jeunes migrants en situation de recours pour faire valoir leur minorité, qui avaient investi la Gaîté lyrique pour demander un hébergement décent, l’accès à la scolarisation et à la santé, vont devoir quitter les lieux avant mardi 18 mars. Et ce en vertu d’un arrêté pris ce lundi par la préfecture de police de Paris, qui s’est autosaisie après l’expiration du délai donné par le tribunal administratif. Saisie par la mairie de Paris, la justice avait mis en avant dans son ordonnance «un risque élevé en cas d’incendie, ainsi qu’un risque sanitaire lié à la promiscuité», des arguments repris par la préfecture de police dans son arrêté. «Nous serons près de 500 jeunes à être remis à la rue cette nuit. La honte», a réagi dans un communiqué le Collectif des jeunes du parc de Belleville, qui a appelé ce lundi à 18 heures à une mobilisation devant l’institution culturelle.
L’association avait débarqué à la Gaîté lyrique le 10 décembre, après deux premières actions d’occupation dans des lieux culturels parisiens, la Maison des métallos et le Centquatre. A l’époque, ils étaient 200.
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