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Il est rare qu’une réforme de la justice fédère autant contre elle. Organisations professionnelles de magistrats, d’avocats et d’éducateurs, associations de protection de l’enfance, grandes voix institutionnelles… A la veille de l’arrivée au Sénat de la proposition de loi visant «à restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents», portée par l’ex-Premier ministre Gabriel Attal, l’inquiétude croît. «Tout le monde est très mobilisé, c’est un renversement inacceptable de la vision de la justice des mineurs, alerte Adeline Hazan, la présidente de l’Unicef France, dont une des missions est le plaidoyer pour les droits des enfants. C’est la première fois qu’on attaque autant les principes fondamentaux.» Parmi lesquels la primauté de l’éducatif sur le répressif.
Le texte, dont le rapporteur au Sénat est l’avocat Francis Szpiner (LR), doit être débattu en commission des lois, mercredi 19 mars. Soutenu par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, qui compte encore en durcir l’esprit via le dépôt d’amendements, il arrivera en séance publ
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