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Nous nous sommes croisés chez des amis communs, à une époque de nos vies où, peut-être, nous rencontrions plus de personnes ayant des parcours politiques différents. Si je m’adresse à toi publiquement, c’est que tu as récemment tenu des propos dans un entretien croisé au Figaro Magazine (paru le 7 mars) qui méritent, à mon sens, une réponse publique. Ces propos sondent les motivations profondes de la gauche : «Je n’ai pas l’impression que la gauche cherche à réduire la pauvreté : j’ai surtout l’impression qu’elle cherche à nuire aux riches et à promouvoir une politique fiscale confiscatoire, quel que soit son impact réel sur la pauvreté. Ce n’est qu’un exemple. L’opposé de la gratitude, c’est le ressentiment.» En d’autres termes : la droite, c’est la gratitude, la gauche, le ressentiment.
S’attaquer à «la gauche» est facile, car «la gauche» n’a pas d’adresse postale ou de compte LinkedIn. Je ne me ferai pas le porte-parole ou le ventriloque de la gauche, même si je conclus mon livre Comment verser de l’argent aux pauvres dans une perspective sociale-démocrate, donc de gauche. J’aime bien cette définition du clivage gauche-droite : la gauche s’oppose aux inégalités, la droite s’oppose à la gauche. Ce
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