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Au tribunal administratif de Lille, le lycée musulman Averroès a connu une bouffée d’espoir, ce mardi 18 mars au matin. Le rapporteur public a demandé l’annulation de la décision préfectorale qui a résilié le contrat d’association le liant à l’Etat depuis 2008. La préfecture affirmait que l’établissement, réputé pour l’excellence de son enseignement, ne respectait pas les valeurs républicaines, et le soupçonnait d’islamisme rampant. Le rapporteur public estime cette décision entachée d’un vice de procédure sur les droits de la défense autant que d’une mauvaise appréciation de la gravité des manquements reprochés. Avec la fin de ce contrat, effective depuis la rentrée 2024, le lycée lillois souffre : l’Education nationale ne prend plus en charge le salaire des enseignants, soit 1,3 million d’euros dans le budget annuel. Le jugement a été mis en délibéré au 23 avril.
En propos liminaire, le rapporteur public a prévenu : «Il est courant que votre juridiction se trouve sous le feu des projecteurs. Il est plus rare que cela s’entrelace avec la politique.» Lui, a-t-il affirmé, resterait dans «l’objectivité du juridique». A l’origine de la décision en décembre 2023, Georges-François Leclerc, alors préfet du Nord et aujourd’hui préfet d
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