Bombardements israéliens sur Gaza, appel entre Trump et Poutine, évacuation de la Gaîté lyrique… L’actu de ce mardi 18 mars

Bombardements israéliens sur Gaza, appel entre Trump et Poutine, évacuation de la Gaîté lyrique… L’actu de ce mardi 18 mars

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Chaque soir, la rédaction de Libé sélectionne les actualités du jour qu’il ne fallait pas rater en France et dans le reste du monde.

Israël a mené dans la nuit de lundi à mardi des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve, il y a deux mois. Elles ont fait au moins 413 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien. A l’exception des Etats-Unis, qui ont validé les frappes, la communauté internationale les a presque unanimement condamnées. «La nuit dernière, nos pires craintes sont devenues réalité. Les frappes aériennes ont repris sur toute la bande de Gaza, avec des informations non confirmées de centaines de morts […]. La population de Gaza vit à nouveau dans une peur abjecte», s’est ému Tom Fletcher, le chef du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU, lors d’une intervention par vidéo pendant une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré ce mardi soir que la décision de frapper Gaza avait été prise «il y a plusieurs jours». Et que ces bombardements ne sont qu’un début : «Ce n’est pas une attaque d’un jour. Nous allons continuer l’opération militaire dans les prochains jours.» Si le Hamas «ne libère pas immédiatement tous les otages, les portes de l’Enfer vont s’ouvrir», menacé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.

Donald Trump et Vladimir Poutine se sont entretenus par téléphone ce mardi 18 mars, après la proposition du président américain il y a une semaine d’un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine, acceptée par Kyiv. Vladimir Poutine avait émis une réponse en demi-teinte, avançant des revendications maximalistes avant toute cessation des hostilités. Lors de leur conversation téléphonique, Poutine a fixé auprès de Trump des conditions à la trêve, dont la fin du «réarmement» de l’Ukraine. Les homologues ont en outre affirmé avoir convenu d’un cessez-le-feu de trente jours sur l’énergie et les infrastructures en Ukraine et que des négociations sur le conflit commenceraient «immédiatement». Elles auront lieu au Moyen-Orient, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué, qui vante l’«immense avantage» d’une «meilleure» relation entre les Etats-Unis et la Russie.

Ses mots n’avaient pas dépassé sa pensée. C’est «en conscience», a-t-il déclaré ce mardi 18 mars à l’Assemblée, que François Bayrou avait répondu «non», dimanche sur France Inter, à la question de savoir si un retour de l’âge de départ à la retraite à 62 ans était envisageable à l’issue des discussions qui se tiennent entre acteurs sociaux à ce sujet. «Je prétends que ce n’est pas possible», a persisté le Premier ministre devant les députés, à l’occasion de questions au gouvernement qui ont largement tourné autour de ce propos. L’avenir de la délégation paritaire permanente (nom officiel du «conclave») est désormais plus qu’incertain. La CGT, qui a fait du retour aux 62 ans sa revendication centrale, a en effet lancé une consultation de ses unions départementales et fédérations afin de décider si elle maintiendrait sa présence aux futures réunions, révélaient les Echos à la mi-journée. Selon une source interne, le scénario d’une sortie «est le plus probable». Cet éventuel départ, s’ajoutant à celui de FO dès le lancement des débats, porterait un dur coup à la délégation.

«Deux menaces de démission dans la même semaine, ça fait beaucoup», soupire, désabusé, un conseiller ministériel croisé dans les couloirs de l’Assemblée. L’absence de majorité parlementaire pourrait les inciter à serrer les rangs mais non, les membres du gouvernement Bayrou se paient le luxe de créer de toutes pièces un nouveau psychodrame maison. Après le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui agitait, dimanche dans le Parisien, l’hypothèse de son départ si Paris devait céder à Alger dans le bras de fer qui oppose les deux pays sur les expulsions de ressortissants sous OQTF, c’est au tour de Gérald Darmanin de la jouer «retenez-moi ou je fais un malheur». Outré par les déclarations de sa collègue Marie Barsacq (Sports) sur le port du voile dans le sport, le garde des Sceaux a estimé les divergences suffisamment importantes pour poser la question de son maintien place Vendôme : «Si le gouvernement est favorable au port du voile dans les instances sportives, on aura un sujet de participation. […] On ne peut pas rester dans un gouvernement qui cède sur ces questions-là. Je ne participe pas à ça.» Avertissement glissé juste avant de se rendre à Matignon… pour une réunion de recadrage convoquée par le Premier ministre qui a réaffirmé la ligne du gouvernement : pas de voile dans le sport.

Coups de matraque, cris de protestation et nasse policière. Les forces de l’ordre ont procédé ce mardi 18 mars à l’évacuation sous tension du lieu culturel au cœur de Paris, occupé depuis plus de trois mois par des centaines de jeunes migrants. La préfecture de police de Paris avait ordonné lundi soir l’évacuation des près de 500 jeunes migrants qui occupaient la salle de spectacle du IIIe arrondissement de la capitale depuis trois mois dans l’attente de leurs recours pour faire valoir leur minorité. Peu avant 6 heures, des CRS et gendarmes mobiles ont forcé les cordons formés devant le théâtre par plusieurs dizaines de militants soutenant l’occupation, dans un climat houleux. Les forces de l’ordre sont entrées à l’intérieur du bâtiment vers 6 h 15, alors que l’ensemble de ses occupants étaient encerclés à l’extérieur. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a annoncé l’interpellation de 46 personnes.

Qu’y a-t-il dans le «manuel de survie en temps de crise» qui devrait bientôt être distribué aux Français ?

Une brochure d’une trentaine de pages, qui donne des conseils pratiques pour anticiper une catastrophe climatique ou un accident industriel, comme constituer un stock de produits de première nécessité, est en attente de validation à Matignon. L’état de guerre n’y est pas traité.

«J’ai participé au système» : Bernard, porte-parole des victimes du collège «Cendrillon», y a été élève, mais aussi surveillant

Le porte-parole du collectif de victimes de l’établissement catholique privé de Dax, pointé du doigt pour des sévices physiques ou sexuels, revient sur ses années en tant que surveillant dans le collège. Il évoque la «violence habituelle» de l’époque, tout en parlant de «repentance».

Alizade, rappeuse du Caucase qui bouscule le rap turc

Inspirée par Cardi B, l’artiste azerbaïdjanaise s’est en quelques années érigée en icône féminine du rap turc. Au point de s’attirer des ennuis avec la justice et de se faire expulser.

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